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L'accident mortel du cycliste st-gallois Gino Maeder, le 15 juin dernier lors d'une étape du Tour de Suisse, n'aura pas de conséquences pénales. Le Ministère public grison a classé la procédure qu'il avait ouverte.

L'enquête a permis d'établir qu'aucune tierce personne ne peut être tenue pour responsable, sur le plan pénal, de l'accident de Gino Maeder à l'âge de 26 ans, dans la descente du col de l'Albula en direction de la Punt, indique le Ministère public grison. La procédure pénale a donc été classée jeudi.

En outre, les organisateurs du Tour de Suisse ne sont pas responsables. Ils disposaient de cahiers des charges adéquats qui ont été remplis ce jour-là.

A peine neuf mois avant le début des JO 2024, Swiss Cycling a décidé de changer temporairement de stratégie dans le domaine de la piste. Au lieu de la poursuite par équipe, l'Omnium et l'américaine seront prioritaires pour Paris.

Bien que la phase de qualification se poursuive, il n'est plus réaliste d'imaginer que le quatuor masculin voie Paris. En revanche, les chances de décrocher le billet olympique restent intactes dans l'omnium et l'américaine. Chez les dames, le projet de quatuor a été mis de côté en juin.

En vue des JO de 2028 à Los Angeles, des équipes de poursuite par équipes sont en train d'être constituées, tant chez les hommes que chez les femmes. 

Les responsables de la piste chez Swiss Cycling ont décidé d'un changement temporaire de stratégie. La poursuite par équipes est laissée de côté au profit de l'omnium et de la Madison.

La phase de qualification pour les compétitions olympiques sur piste est toujours en cours, mais la participation du quatre suisse masculin de poursuite par équipes aux JO de Paris n’est plus réaliste, estime Swiss Cycling.

En parallèle, un quatre masculin et un quatre féminin vont être mis en place en vue des JO 2028 à Los Angeles, avec l’aide de jeunes athlètes en devenir et de cyclistes confirmés. Le Français Morgan Kneisky (36 ans) complètera le staff d’entraîneurs.

Nairo Quintana, qui sort d'une saison blanche à la suite de sa disqualification à l'issue du Tour de France 2022, a rebondi en rejoignant son ancienne équipe Movistar. Le grimpeur colombien de 33 ans va retrouver la formation où il a brillé entre 2012 et 2019.

Le Tour de France 2024, au tracé inédit avec un départ d'Italie et une arrivée à Nice, va prendre de l'altitude l'été prochain avec plusieurs incursions au-delà des 2000m et le passage par la plus haute route asphaltée de France.

Présentée au Palais des Congrès à Paris, la 111e édition de la Grande Boucle ne ressemble à aucune autre, puisqu'elle partira pour la 1re fois d'Italie, de Florence le 29 juin, et arrivera pour la première fois hors de Paris, à Nice le 21 juillet.

Du haut de ses 2642m, le Galibier est souvent le toit du Tour. Mais il sera dépassé cette fois par la cime de la Bonnette qui trône à 2802m que le peloton empruntera lors de la 19e étape.

Le Gallois Geraint Thomas (37 ans) a prolongé de deux ans son contrat avec l'équipe Ineos-Grenadiers. Cette année, il a fini 2e du Tour d'Italie.

Thomas avait remporté le Tour de France en 2018. Il roule avec son équipe actuelle depuis 2010. "Même s'il ne faut jamais dire jamais, pour moi c'est mon dernier contrat", a déclaré le coureur. "Je n'aurais jamais continué dans une autre équipe", a-t-il ajouté.

Son objectif en 2024 sera de rester compétitif. Thomas est ouvert à tout: revenir sur les classiques, viser le général d'un grand tour ou aider les jeunes. "Je veux juste avoir un impact positif sur le groupe", a encore dit le vainqueur du Tour de Romandie 2021.

En fin de contrat avec Soudal-Quick Step, le champion de France du contre-la-montre Rémi Cavagna, 28 ans, s'est engagé jeudi avec Movistar jusqu'en 2026, a annoncé la formation espagnole. Le rouleur a notamment remporté le Tour de Slovaquie et 2 étapes de la Semaine Coppi e Bartali cette saison. Movistar a également annoncé la signature du grimpeur italien Davide Formolo.

La répartition des places de quota pour les courses sur route des JO 2024 est connue. La Suisse pourra aligner l'été prochain deux hommes et quatre femmes.

Le contingent est calculé sur la base du classement des nations publié par l'UCI à la fin de cette saison du World Tour. La Suisse figure au 11e rang chez les messieurs et au 4e chez les dames. Le top 5 par sexe reçoit le nombre maximal de places de départ.

En 2024 à Paris, il y aura pour la première fois autant de femmes que d'hommes au départ des épreuves sur route, à savoir 90. La Suisse sera par ailleurs représentée par deux hommes et une femme dans les "chrono" individuels de ces JO.